Projets en cours

1. Étude sur l’évaluation du programme TDAH 101 pour les parents d’enfants récemment diagnostiqués avec le TDAH

Le Trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) est une condition de santé souvent vue en contexte de soins de santé primaires pédiatriques. Le TDAH touche 6-7% des enfants dans le monde. Pour différentes raisons, plusieurs familles ne reçoivent pas les traitements nécessaires pour le TDAH. Ceci met les enfants à risque de vivre plusieurs conséquences négatives pour leur santé. Pour prévenir ce problème, des collègues à l’Hôpital pour enfants de Philadelphie ont développé le programme ADHD Bootcamp il y a quelques années. Ce programme est appelé “TDAH 101” au Canada. Les objectifs du programme TDAH 101 sont: a) D’aider les parents à obtenir le soutien d’autres parents qui sont dans la même situation qu’eux; b) D’en apprendre plus à propos du TDAH; et c) D’apprendre comment les parents peuvent prendre en charge le TDAH de leur enfant pour l’aider à long terme. Dans cette étude, nous évaluons si le programme TDAH 101 est faisable, acceptable et potentiellement utile selon les parents de la région de la capitale nationale du Canada. Ultimement, nous espérons que les retombées de cette étude permettront de développer et de rendre accessibles de nouveaux services efficaces pour les enfants avec TDAH dans la région et globalement dans tout le pays. Nous espérons que l'information trouvée dans cette étude permettra de développer et d'offrir de nouveaux services efficaces pour les enfants avec un TDAH. Ce projet est soutenu financièrement par l'Institut du savoir Montfort.

 

2. Étude sur les comportements sociaux des enfants 

Les enfants qui vivent des relations problématiques avec les autres enfants au cours de l’enfance, en particulier ceux avec le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), risquent de vivre davantage de solitude et de tristesse et sont plus à risque de problèmes futurs comme le désintérêt envers l’école, la dépression, l’anxiété et les problèmes de conduite. Malheureusement, les traitements efficaces pour réduire les symptômes du TDAH sont beaucoup moins efficaces pour améliorer les problèmes de relations avec les autres enfants. En conséquence, les enfants avec TDAH sont à risque de développer différents problèmes de santé. Cette réalité souligne l’importance de développer et d’évaluer de nouveaux traitements qui ciblent les difficultés sociales des enfants avec TDAH. L’objectif de la présente étude randomisée, contrôlée, multisite et longitudinale (Vancouver et Ottawa/Gatineau) est de comparer l’efficacité de deux nouveaux programmes d’intervention pour aider les parents à mieux comprendre et gérer les difficultés sociales vécues par leurs enfants avec TDAH. Nous anticipons que ces deux programmes d’intervention aideront les familles qui ont des enfants avec TDAH, mais nous faisons cette étude afin de savoir s’ils sont utiles de différentes façons ou pour différents types de problèmes. Nous espérons que ces informations nous permettront à l’avenir d’offrir des traitements plus adaptés et efficaces. Cet essai clinique a débuté à l’automne 2013 et continuera jusqu’en 2020. Cette étude est soutenue par les Instituts de recherche en santé du Canada octroyée à Dre Amori Mikami (co-chercheure principale désignée, University of British Columbia, Dr Sébastien Normand (co-chercheur principal, Université du Québec en Outaouais) et Dre Victoria Savalei (co-candidate, University of British Columbia). 

 

3. L’attention des enfants et les défis de l’amitié intime

Avoir des relations satisfaisantes avec leurs amis – et avec les bons amis – est vraiment important non seulement pour l’adaptation personnelle des enfants, mais aussi pour leur succès à l’école. Les enfants qui n’ont pas d’ami perdent des opportunités pour développer leurs habiletés sociales. Ceci les amène aussi à perdre leur intérêt envers l’école. Pour ce faire et pour garder des amis, les enfants doivent bien communiquer avec leurs amis, porter attention aux besoins et aux souhaits de leurs amis, maintenir l’autocontrôle lorsqu’ils/elles sont avec leurs amis et jouer selon les règles convenues. Souvent, les enfants avec le Trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) éprouvent des difficultés à former et à entretenir de telles relations d’amitié. Dans ce projet de recherche soutenu financièrement par les Instituts de recherche en santé du Canada (Chercheur principal: Dr Barry H. Schneider), les chercheurs tentent de comprendre les différences sur le plan des interactions dyadiques d'amitié des enfants avec et sans TDAH durant un suivi de six mois. Pour réaliser ceci, l'équipe du professeur Normand utilise des mesures observationnelles développées par le professeur Schneider et ses collègues italiens (voir Fonzi et al., 1997).  

 


4. Le rôle unique du TDAH dans le développement des relations d’amitié chez les enfants

Dans cette étude observationnelle réalisée en collaboration avec l’Université de Virginie (États-Unis) et soutenue financièrement par le National Institute of Mental Health (1R21MH091486, chercheuse principale : Dre Amori Mikami, University of Virginia), les chercheurs s’intéressent au rôle prédicteur du diagnostic de TDAH dans la capacité ou non des enfants d’âge scolaire à développer des relations d’amitié. Est-ce que le fait d’avoir un diagnostic de TDAH est lié au fait d’avoir ou de ne pas avoir des amis chez les enfants? Comment les problèmes de santé mentale et de comportement sont associés au fait d’avoir ou pas des amis? Est-ce que la relation entre les problèmes de santé mentale et la présence/absence d’amitié est aggravée par la présence d’un diagnostic de TDAH? D’autre part, les chercheurs sont intéressés à comprendre les prédicteurs de la qualité des relations d’amitié perçue et observée chez les enfants. En plus du statut TDAH et de la santé mentale de l’enfant ciblé, les chercheurs s’intéressent à savoir si les caractéristiques de l’ami sont associées à la qualité de l’amitié dans la dyade. Les interactions dyadiques entre amis ont été codifiées et les analyses sont présentement en cours.

 

5. L’impact de l’inattention comportementale et cognitive sur la réussite scolaire

Pour certains chercheurs, savoir si un enfant est attentif se limite à observer les comportements de l'enfant. D'un point de vue cognitif, la définition de l'attention est plus complexe, l'attention se définit par la capacité à maintenir son attention (attention soutenue), mais également par la capacité à centrer son attention sur un évènement précis en dépit des autres éléments de distraction présents dans l'environnement (attention sélective) ou encore la capacité à changer son attention lorsque demandé (contrôle exécutif). Dr Sébastien Normand, en collaboration avec Dre Kim M. Cornish (Monash University, Australie), Dr John M. Wilding (University of London, Angleterre) et Dre Rosemary Tannock (University of Toronto/Hospital for Sick Children) tentent dans le présent projet de mieux comprendre la relation entre les mesures comportementales et cognitives de l’attention et les résultats académiques des enfants. Le présent projet est soutenu financièrement par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH #410-2008-1052, Chercheuses principales : Dres Rosemary Tannock et Kim M. Cornish).

 

 

6. Les problèmes d’attention chez les enfants Cubains

Dans la cinquième version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V; APA, 2013), le TDAH est défini selon trois présentations symptomatologiques actuelles: soit la présentation inattention prédominante, la présentation hyperactivité/impulsivité prédominante et la présentation mixte. Toutefois, dû à l’hétérogénéité symptomatologique et à l’évolution des symptômes au cours du développement de l’enfant et de l’adolescent, certains chercheurs en sont venus à questionner la structure actuelle du TDAH. Afin de mieux comprendre la nature du TDAH, nous testons de nouveaux modèles théoriques du TDAH à l’aide de techniques statistiques sophistiquées dans un échantillon d’enfants Cubains de la communauté. Les collaborateurs de cette étude incluent Dr Barry H. Schneider (Université d’Ottawa), Maria del Pilar et Yorkys Santana Gonzalez (Universidad de Oriente, Cuba), Dre Maggie E. Toplak (York University) et Dre Rosemary Tannock (University of Toronto/Hospital for Sick Children). Cette étude est subventionnée par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH # 801-2006-0016, chercheur principal: Dr Barry H. Schneider). Marie-Claire Losier, sous la supervision du Dr Normand, participe aux analyses statistiques présentement en cours.

 

 

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